La France se place maintenant en troisième position, derrière les États-Unis et la Chine, sur le podium des pays les plus attractifs pour le développement des énergies renouvelables. Elle connaît actuellement une véritable révolution en matière d’autoconsommation collective d’électricité.
Une hausse de l’attractivité sur le solaire photovoltaïque et l’éolien offshore
Selon la dernière édition du baromètre annuel du cabinet Ernst & Young menée sur les politiques de 40 pays et publiée le 15 mai dernier, la France aurait dépassé l’Allemagne. Elle serait devenue le pays le plus attractif d’Europe en termes d’investissements dans les énergies renouvelables. Cette progression serait particulièrement liée au développement de l’éolien offshore et du solaire photovoltaïque.
Les efforts déployés par l’Hexagone sur ses installations éoliennes offshores flottantes, ses objectifs annuels de croissance sur le plan éolien et ses ambitions pour le photovoltaïque montre que la transition énergétique du pays est en bonne voie en France.
L’octroi d’un budget de 600 millions d’euros pour soutenir 350 millions de nouvelles capacités solaires d’ici 2019 vient appuyer les prévisions de la Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE), qui anticipe une multiplication par cinq du photovoltaïque dès 2030.
Ceci étant, le cabinet précise tout de même que la progression de la France dans ce classement s’explique notamment par le recul d’autres pays leaders dans le domaine des énergies renouvelables : l’Allemagne sur le solaire et l’éolien terrestre, et l’Indonésie sur le photovoltaïque.
Une (r)évolution légale concernant l’autoconsommation collective
Depuis l’adoption de la loi Pacte fin avril, les opérations d’autoconsommation collective sur l’ensemble du réseau basse tension et dans la limite d’1 km bénéficient d’un périmètre élargi à titre expérimental et pour une durée de cinq ans.
Par autoconsommation collective (aussi appelée autoproduction énergétique), nous entendons le fait de consommer l’électricité que l’on produit soi-même à partir de sources d’énergies renouvelables (généralement par le biais de panneaux photovoltaïques).
D’ailleurs, à titre individuel, de plus en plus de particuliers se lancent dans un projet d’autoconsommation photovoltaïque.
En fonction de la quantité produite et des besoins des consommateurs rattachés au micro-réseau décentralisé, l’énergie générée peut soit être utilisée en totalité par les membres du collectif, soit être réinjectée sur le réseau électrique à un prix d’achat dépendant de l’installation.
A présent, avec la loi Pacte et les nombreuses innovations technologiques dans le domaine des énergies propres, ce sont de nouvelles possibilités qui s’ouvrent pour les consommateurs français avec à la clé, une progression plus que jamais rapide vers la transition énergétique.
La volonté et les efforts déployés par la France afin de favoriser le développement des énergies renouvelables — tant par le biais des investissements que par le biais du cadre réglementaire — lui permette aujourd’hui d’être parmi les pays leaders en matière d’énergies renouvelables et d’autoconsommation collective, venant ainsi faciliter la mise en œuvre impérative de la transition énergétique, notamment grâce à son exploitation du solaire photovoltaïque et de l’éolien offshore.