En surélevant votre maison, vous créez un niveau supérieur habitable. Cette opération vous donne la possibilité de concevoir des espaces confortables et atypiques. Par ailleurs, vous augmentez la valeur vénale de votre bien et vous pouvez en profiter pour améliorer l’isolation acoustique et thermique. Si vous vivez en ville, surélever votre maison peut aussi être un bon moyen de l’agrandir, tout simplement. Focus sur les essentiels à savoir sur cette opération.
Le point sur la surélévation de votre maison
Topo sur l’audit technique
Faire réaliser un audit technique de votre habitat par un professionnel est indispensable avant de vous lancer dans des travaux d’extension verticale. En effet, cette opération entraînera une charge supplémentaire sur vos fondations et vos murs porteurs. Vous devez vous assurer qu’ils peuvent la supporter. Cette étude permettra en outre de définir les matériaux adaptés : si les murs et les fondations ne sont pas suffisamment résistants, leur renforcement sera nécessaire.
Les matériaux à privilégier pour votre extension verticale
La surélévation de votre maison est l’occasion de vous tourner vers des matériaux plus écologiques, vous gagnerez ainsi en confort tout en réduisant votre impact sur l’environnement. Dans ce cadre, l’ossature bois est de plus en plus usitée pour les extensions verticales, car ce matériau est écologique, abordable, esthétique et rapide à mettre en place.
Si vous voulez de grandes baies vitrées pour une construction moderne, privilégiez l’acier qui est à la fois écologique, robuste, polyvalent, design et facile à monter.
Le choix d’une entreprise et les aides financières
Demander plusieurs devis détaillés est essentiel avant de choisir l’entreprise qui réalisera votre extension verticale. En consultant différentes enseignes, vous pourrez procéder aux derniers ajustements financiers et techniques. Une fois que vous aurez une idée précise du coût, vous pourrez prétendre à une subvention financière pour réaliser les travaux.
Le choix de l’entreprise qui s’occupera de surélever votre maison
Demander l’expertise d’une entreprise spécialisée vous donnera les informations concernant la surface qui sera créée, son coût ainsi que les délais de réalisation. Le choix de cette enseigne se fait en fonction de plusieurs critères, dont le coût de la prestation et la qualité de réalisation des travaux. C’est aussi le moment de choisir un prestataire qui favorisera les matériaux écologiques et les constructions passives !
Il faudra aussi étudier la rentabilité de votre projet d’extension verticale. En effet, dans le cas d’une copropriété, cela peut générer des revenus locatifs qui seront tirés des nouveaux logements potentiels, ou de celle des droits de surélever.
Enfin certaines aides financières nécessitent que l’entreprise réalisant les travaux soient certifiées RGE (Reconnu garant de l’environnement).
Les aides proposées pour l’extension verticale de votre maison
L’agrandissement de votre maison est l’occasion de faire le point sur vos besoins thermiques. Un bilan énergétique et thermique permettra de déceler les faiblesses éventuelles de votre habitation.
Vous disposez de plusieurs aides financières pour des améliorations de performance énergétique. Pour votre extension, vous pouvez prévoir une isolation thermique performante, ou encore l’installation d’un appareil de chauffage à énergie renouvelable. Les fournisseurs d’énergie proposent de nombreuses offres en EnR. C’est aussi le cas de grandes enseignes qui souhaitent obtenir des certificats d’énergie, désormais obligatoires.
Parmi les subventions disponibles se trouve Ma Prime Rénov, la prime unique d’aide à la rénovation énergétique. Elle est le résultat de la fusion entre le Crédit d’Impôt pour la Transition Énergétique et l’aide « Habiter Mieux Agilité » de l’Anah en 2020. Néanmoins la seule construction d’une extension verticale ne vous rendra pas éligible pour autant à Ma Prime Rénov. Les travaux devront s’inscrire dans un véritable projet de rénovation énergétique éligible.
L’Éco-prêt à taux zéro et la TVA à taux réduit de 5,5 % complètent le dispositif d’aides financières.
Réduire son empreinte carbone et faire des économies demeure en effet un projet largement encouragé par l’État.